Prisonnier à Battousai

Sindar se réveilla lentement. Il avait toujours mal partout mais il remarqua qu'l n'était pas attaché, ce qui le rassura un peu. Le jeune homme était allongé sur le dos, les yeux fermer, la respiration à peu près normale. Il sentait plusieur présence et il su qu'il était dans le bureau de Kiang-sou. Il entendait l'homme parler à Lek.

" Je te remercie...Tu as fait du bon travail...Seulement, je m'attendais à le voir plus bouger que maintenant...Enfin bon, on s,amusera avec lui plus tard..."

Sindar ne dit rien, il sentait sa colère refaire surface. Il préfèra ne pas faire remarquer à Kiang-sou qu'il était éveillé.

"J,ai décidé que vous iriez le voir à tour de rôle dans sa cellule... au cas où vous auriez quelque truc à...lui signifier... avant que je m,occupe de lui..."

Des ricanements se firent entendre. Sindar frissonna, il sentit quelqu,un faire mine de venir lui donner un coup. N,y tenant plus, il se redressa et planta une aiguille dans la gorge de l'homme qui tomba par terre, mort. Sindar se releva, toisant les hommes effrayés. Il sourit et s,adossa a un mur pour les dévisager tous. Il y avait Eldar et Lek, et d,autres hommes qu'il ne connaissait pas, et il y avait Kiang-sou. Sindar plongea son regard dans ses yeux froid.

"Bien...J'imagine que vous avez plein de truc à me dire..."

Eldar s'avança et Sindar compris alors. Il sentit sa poigne l,étrangler mais ses yeux ne quittèrent pas son visage. Kiang-sou siffla et Eldar relâcha Sindar qui se massa la gorge en toussant.

"Lek sera le premier à lui exprimer ses sentiments. Puisque c'est lui qui l'a capturé."

Sindar sourit et adressa un clin d,oeil à l,homme.

*Disons que je l'ai un peu aidé...*

Les hommes éclatèrent de rire mais leur chef les somma de se taire.

"Il le fera une fois seul avec notre jeune ami dans sa cellule...Ligoté..."

Sindar ferma les yeux. Évidament, Battousai était trop lâche pour le battre seul à seul, libre. Mais bon... Ça faisait parti, puisque qu,il smblait qu,il se soit fait capturer...

"Je n'ai pas le choix? Bon très bien... Alors, bonne chance..."

Un homme beaucoup plus grand et plus fort se jeta sur lui, cherchant à l,immobiliser sur le sol. Sindar lui décocha un coup de pied dans l,estomac, déchirant son abdoment d'une pinte effilé. L'homme retomba à quelque mètres, gravement blessé. Un autre tenta sa chance et s,en tira avec deux dagues dans la poitrine, il s,écroula devant Kiang-sou, mort.
Le manège dura pendant quelque minutes jusqu'à que la plupart des hommes refuse de s,essayer. Eldar s,avança et Sindar s'immobilisa. Il ne le tuerais pas. Mais il l,empêcherais d,approcher. Eldar s'avançait calmement, une corde en main, il toisa son cadet. Puis, il lui tira une dague qui immobilisa sa main droite car la lame s'était fiché dans sa manche. Sindar ne dit rien. Il doutait qu'Eldar s'y prenait bien. Il lui décocha un coup de pied à la mâchoire, le projetant au sol. Il retira le poignard qui le maintenait au mur et le jeta à quelques centimètres de l'épaule de l,homme. Vaincu, il abandonna. Sindar sourit et croisa les bras sur sa poitrine, se tournant vers Lek.

"Je crois qu'il ne reste que toi..."

Sindar plongea son regard moqueur dans les yeux de l'homme. Il savait qu,il devrait se laisser faire, car sinon Kiang-sou s'en chargerait lui-même. Sindar n'oubliait pas qu,il était au quartier généal de son enemi. Ses mots lui coutait beaucoup pourtant. Il détestait sentir des cordes l,entraver. Il se sentait tellement vulnérable dans ces temps-là. Il s,avança malgré tout vers Lek. Un autre homme croyant qu,il se rendait voulu lui sauter dessus, mais Sindar se tourna brusquement et lui planta une aiguille dans le coeur.

********

Kandahar ne dit rien en voyant Ijywun varger sur le mur.

"Il l,on capturé...c,est ça? Et...vous n,avez pas pu... le protèger.."

Il voyait la douleur d,Ijywun et il le força malgré tout à se recoucher.

"Nous verrons se que nous pourrons faire plus tard... Pour l,instant, Sindar saura s,en sortir vivant pour quelques jours, pour une semaines je dirais..."

Le voyou ne voyait nullement l'intérêt d'attacher Sindar, bien qu'on l'ait guéri et qu'il était en pleine capacités de ses moyens. Il ne s'opposa pourtant pas à l'idée, sachant que ce serait inutile d'essayer de faire changer d'avis son chef. Il ne put s'empêcher de toutefois donner son opinion, s'avançant vers Sindar.

"Je ne vois pas le pourquoi il faudrait le priver de ses mouvements. Après tout, si nous ne sommes pas capable de nous défendre contre un seul assassin, je n'imagine pas quand ce sera le reste..."

Il alla pourtant attacher les mains de Sindar sans broncher. Il entendit plusieurs commentaires, mais n'y fit pas attention, y étant habitué désormais. Comme il avait dit à Sindar, il y avait de cela quelques heures maintenant, il n'avait pas la meilleure réputation qui soit, et plusieurs ne lui faisait guère confiance. Quand il eut finit, il fit signe aux autre qu'ils pouvaient s'en aller.

"Me demande bien ce que tu vas faire. Après tout, tu n'es pas vraiment celui qui l'a capturer."

"Contente-toi de fermer l'ouverture qui te sert de bouche et de sortir."

Il n'était pas d'humeur à se dresser contre tous ces hommes. Pas qu'il en avait peur, mais il n'avait aucune envie d'argumenter maintenant. D'autres firent quelques remarques du même genre auxquelles il ne prêta aucune attention. Il attendit que tout le monde soit sorti pour s'adresser à l'assassin.

"Je suppose que vous avez quelque chose à dire. Enfin, pas comme si vous m'aviez donné envie de vous attaquer."

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Ijywun ne voulut rien entendre, il n'était pas vraiment du genre à rester là à se croiser les bras. En gros, Sindar lui avait un peu déteint dessus avec sa manie de ne jamais rester tranquille. Cependant il n'alla pas loin et dut se rendre à l'évidence que ses blessures l'empêhceraient d'aller où que ce soit avant un bon moment. Il se résigna à s'asseoir, mais refusa de se coucher.

Sindar leva les yeux sur Lek, puis soupira. Il sentait les cordes enserrer ses poignets désagréablement. Il n'aimait pas être immobiliser. Qui aimait ça en fait? Le jeune homme n'avait cependant pas eut le choix. Il ne voulait pas que Kiang-sou le touche sous aucun prétexte. Il avait préfèré que Lek le fasse même si il n'aimait pas trop l'idée. De toute façon, l'idée était idiote.

"C'est stupide... Mais...Je ne sais toujours pas votre nom..."

Le jeune homme se surpris à tirer malgré lui sur les cordes qui le retenait. Oui, c'était bien idiot, surtout qu,il était déjà épuisé... Pourtant... Il fallait admettre que Kiang-sou avait un peu raison, surtout après que l'autre ait tué un autre nombre de ses hommes à peine arrivé... Sindar regarda autour de lui la cellule dans lequel il était. Reposant les yeux sur Lek, i esquissa un sourire, malgré la douleur qu,il ressentait un peu partout. Il se sentait vulnérable. Il n'aimait pas être ligoté... Il n'aimait pas Kiang-sou. N'y tenant plus, il coupa la corde qui le retenait et, sans prendre le temps d'activé la circulation dans ses mains, il donna un grand coup de poing sur le mur.La douleur le calma immédiatement. Il grimaça, ayant l'impression que ses doigts, sa main et son poignet étaient paralysées sous le choc(c'était la dernière fois que j,ai fait ça, ça fait très très très très mal... Mais ça calme immédiatement.).Il inspira, le poings toujours collé au mur. La main douloureuse. Il sourit.

"Aïe..."

[i]Il déplia ses doigts fins et se massa le poings puis fit face à Lek.

" Merci... D'avoir prit ma défense...Malgré votre...réputation... C'était... gentil..."

Sindar se laissa tomber assit, et il entoura ses genoux de ses bras. Le front appuyé sur ses genoux, il resta un instant silencieux.

"Je me demande...comment...peux-tu faire ce genre de chose... pour moi alors que...J'ai tué beaucoup de personne de votre clan...L'une d,elles a dû vous,être proche... Alors...Vous dois vouloir me tuer comme tous les autres...non?"

"Il y a des raisons spécifiques pour cela."

Il était resté calme, étant resté assis et s'étant assuré que personne ne les observait ou les écoutait. Lek ne désirait pas qu'on sache ce qui serait dit entre l'assassin et lui. Il n'avait toujours pas bougé quand Sindar se retourna vers lui, pas plus quand il s'assit.

"Il y a des raisons pourquoi je n'ai aucune rancune envers vous. Je ne vous les dirai pas, du moins pas maintenant, puisque ce serait inutile. Quant à mon nom..."

Il sourit sans malice à l'assassin, se levant par la même occasion.

"Vous devez avoir entendu Kiang-Sou tout à l'heure. Je m'appelle Lek, Lek San pour être précis."

Il toisa Sindar, mais ne rajouta rien avant quelques minutes.

"Donc vous êtes au courant de cette réputation. Ou est-ce simplement au commentaires des autres que vous avez déduit cela?"

Sindar sourit.

"Eh bien..Si je n'ai pas écouté votre chef, je vous coute vous. Vous m'avez dit que personne ne vous féliciterais de m'avoir amené ici à cause de votre réputation."

Le jeune homme frissonna.

"Et je ne vous féliciterai pas non plus...sans vouloir vous blesser... J'aurais préféré mourir ailleur."

"Je ne vous en veux pas. Croyez moi, je crois que je comprend."

Ils restèrent là un instant, à se regarder, puis Lek finit par soupirer.

"Donc maintenant. Je suis sensé vous amocher ou vous laisser tel quel? Parce que dnas chaque cas, vous risquez de vous faire massacrer, et pas nécessairement par moi."

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Ijywun ne répondit pas, les bras sur les genoux et regardant dans le vide.

"Non qu'est-ce qui vous donne cette idée?" répondit-il sarcastiquement avant de se lever et se dirigeer vers la porte.

L'assassin sortit, mais il n'avait pas l'intention d'aller loin, juste aller dehors pour respirer un bon coup et essayer de se calmer.

Sindar ferma les yeux. Il esquissa un sourire forçé. Le jeune homme aurait préféré être capable de faire mieux mais il n'avait pas très envie de rire. Il était plus calme, mais la douleur de son épaule le faisait grimacer. Il se leva après un temps et plongea son regard résigné dans les yeux de l'homme.

"Faites ce que vous voulez, après tout, j'ai perdu contre vous et je suis votre prisonnier... Je vois mal en quoi je peux vous dire quoi faire. Je suis votre jouet pour la journée!"

Sindar tourna le dos à Lek et accôta ses bras sur le mur.

"Mais je crois qu'il vaut mieux pour vous de me battre encore pour ne pas avoir de problèmes..."

Il fit volte face et croisa ses bras sur sa poitrine.

"Allez-y doucement, je suis totalement innofensif..."Fit il, l'air moqueur, revenu dans son regard et sa voix.

"Je n'en doute pas un instant, surtout après la démonstration de votre faiblesse tout à l'heure." répondit Lek en souriant.

*La journée risque d'être longue...* pensa-t-il.

Il n'avait aucune envie de se battre avec quelqu'un, surtout si ce quelqu'un ne faisait rien. Il réfléchit quelques instants, puis sourit.

"J'espère que vous ne vous laisserez pas faire si j'attaque. Après tout, ce serait ennuyant si vous ne faisiez rien."

(J'ai perdu toute mon inspiration, désolé^^)

Sindar le regarda calmement. Ses yeux gris reflètait de fatigue. Il n'avait pas non plus tellement envie de se faire massacrer, il aurait tout la semaines pour ça. Sindar ferma les yeux.

"Je suis en mesure de me défendre contre un "vrai" danger."

Le jeune homme reposa son regard sur Lek.

" Je réagirez si ça en vaut la peine."

"Si vous semblez si sûr, mettons nous-y tout de suite."

On entendit un déclic, suivi d'un coup de feu provenant du fusil que l'homme venait de sortir. La balle n'avait pas atteint Sindar, juste le mur derrière à quelques centimètres de lui.

"Normalement j'en ai deux. Mais vous avez fait exploser l'autre. Donc... est-ce que vous croyez qu'une arme à feu fera l'affaire pour que vous vous défendiez?"

Sindar ferma les yeux. Il n'aimait pas tellement la tournure du combat. Mais, il sourit après un temps. Ce n'était pas la même chose qu,Eldar.

"Oui, puisque que vous aimez tant jouer avec le feu. Mais... Vous ne pouvez pas être bien sérieux avec une arme à feu. Si vraiment vous l,étiez, vous me blesseriez et dans ce cas, je mourrais très rapidement. Mais si vous ne me blessez pas, je n,ai aucune raison de me défendre."

Sindar examina la balle fiché dans le mur, la retira avec ses doigts fins puis son regard s,assombrit.

"... Ça, ça me rappelle des souvenirs bien désagréables..."

Il lança la balle loin de lui, soudain pris de nausées, il s,adossa au mur et frissonna. Puis il soupira.

"Non, je vois mal comment vous pourriez me faire réagir en ce moment, mis à part en me frappant directement. Mais, tout ça n'est qu,un jeu, non? Vous n,êtes pas sincèrement en colère contre quelque chose. Vous n'avez pas envie de vous défouler. Et je ne vous déteste pas, je n,ai pas la force de vous détester. Je ne réagirai que si vous commetez quelque chose qui me mettra hors de moi comme tantôt quand vous m'avez planté mon propre poignard à l,endroit de ma plus ancienne blessure."

"En effet, il faudrait que j'aie une certaine rancune envers vous, ce qui n'est pas le cas en ce moment. Mais pour vous, ça peut très bien s'arranger."

Il visa l'épaule de Sindar, mais rebaissa son arme.

"Si je fais cela, je ne risque pas de m'en sortir, et à ce que j'ai vu hier, vous risquez de mourir. donc il faudra que je me résoude à viser quelque part d'autre, ou à ce que ce soit moi qui tomber berseker."

Il soupira. Passerait-il la journée à parler?

Sindar sourit et se redressa.

"Ce n'est pas nécesaire. Vous voulez vous battre pour avoir quelque chose à faire. "

Le jeune assassin se précipita soudainement sur Lek, le renversa sur le dos d,un coup de pied et lui retira son arme d'un coup de poignard qui entailla légèrement les doigts de l'homme. Sindar rammassa le fusil mais ne le fit pas exploser comme la dernière fois. En faites, il le garda sans trop savoir quoi en faire.

"Même si je décide de le garder, on risque de me confisquer..."Dit il, un sourire aux lèvres.

"Si vous faites exploser ce truc, vous risquez de me l'envoyer dessus pour me tuer." dit-il en se relevant.

"J'éviterais bien ce combat, mais si vous n'êtes pas un peu amocher à la fin de la journée, on risque de se poser des questions. Enfin, comme vous disiez tout à l'heure, nous n'avons aucune raison de nous combattre, et de ce fait si nous engageons un combat, il ne sera nullement sérieux."

Sindar sourit.

"Si je le fais exploser, je risque de détruire cette pièce, en fait... Il n,y a pas assez d'espace... "

Le jeune assassin reporta son regard sur Lek.

"Je n'ai pas très envie de me battre moi non plus, il me semble que c,est ce que je fais depuis près de 10 ans d,ailleurs... Et je suis peu satisfait des hommes de Battousai..."

Il adressa un sourire moqueur à l,homme devant lui. Puis il soupira et jeta le fusil dans un coin.

"J'imagine que j'aurai tout le loisir de découvrir votre vraie valeur maintenant que je suis ici."

Il leva les yeux vers Lek.

"Bon allez.. C,est à votre tour de m'attaqué, j'ai fait des efforts en vous faisant tombé, mais là, je sis à court d,idée..."

"À court d'idée pour si peu? Eh bien, vous devez avoir épuisé votre stock pendant ces dix années."

L'homme fonça vers l'assassin à une vitesse fulgurante, lui donna un coup de coude à la machoire, puis le frappa au ventre, lui coupant le souffle. Il s'arrangea pour récupérer son revolver et recula.

"Désolé si c'était un peu rapide, mais il faut bien que je vous amoche un peu."

Sindar tomba à genoux, grimaçant. Le jeune assassin se releva lentement, tremblant.

"Arrêté de dire ça, vous allez me rendre malade."

Le jeune homme ferma les yeux.

"Parce que je ne suis pas assez amoché comme ça? Attendez de voir dans une semaines, vous aurez un cadavre à part entière devant vos yeux quand Kiang-sou aura fini avec moi. Là, vous pourrez dire que je suis suffisament amoché au goût de vos amis!"

Sindar toussa, crachant du sang, ses plaies causé par les poignards du membres de Battousai qui avait failli tuer Ijywun, le faisait encore souffrir. Il sourit malgré tout, c,était un sourire étrangement forcé.

"Mais si je survi, quelque soit l,état dan lequel je serai, je vous ferez payez de m'avoir emmené ici."

Le jeune homme éclata de rire, non pas par cruauté, parce qu,il plaisantait encore...à moitié.

"Mais on est pas rendu là... C'est à vous de me massacrer..."

Sindar tremblait toujours, il était très pâle, n,ayant rien mangé depuis 2 jours, il faiblissait à chaques minutes. Le jeune assassin
serra les poings. Il avait peur en fait.

*Ijywun...*

*************

Kandahar rejoignit l'assassin dehors.

"Comptez vous partir le chercher?"

"Vous êtes étrange comme personne. Vous ne voulez pas que je reste les bras croisés, après vous semblez me dire que je devrais attendre qu'on vienne vous chercher sans agir, puis vous m'incité à vous attaquer de nouveau. Il faudrait faire votre choix."

Lek croisa les bras, attendant une réponse quand il entendit des coups répétés sur la porte.

"Quoi?"

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Ijywun jeta un regard froid à son interlocuteur, puis commença à marcher. Il ne voulait pas parler avec lui, qu'il soit lié au passé de Sindar ou pas. Après tout, il ne savait pas quel était ce lien avec son ami et ça l'énervait un peu. Il revint dans l'ancien logement de Tarbne pour venir y chercher quelque chose, puis reparti. Cependant il ne partit pas à la recherche de Sindar, sachant parfaitement qu'il se ferait exterminer dans l'état qu'il était. Au contraire, il se dirigea vers Insoumis, devant récupérerune aide quelconque. Quand il arriva, il s'effondra par terre, épuisé, sa condition ne lui ayant pas permit de supporter totalement le voyage.

Sindar sourit.

"Oui en effet, je suis quelqu'un d'assez bizarre..."

Le jeune homme vit des membres de Battousai entré, certains écartèrent Lek et quelque chose laissait penser qu'il n'avait pas tellement le droit de venir mais qu,il avait un urgent besoin de varger sur quelqu'un. Sindar les regardait, il se doutait qu,il allait être nettement amoché. Un homme se jeta sur lui, l'immobilisant au sol. Deux autres le maintenait fermement par les poignets tandis qu'il sentait vaguement que quelqu'un le frappait à coups de fouet. Étrangement, Sindar se sentait très détaché de la réalité. Il ne se débattit pas, son regard était perdu dans le vague comme s'il n'était qu'une ombre. Le jeune assassi repris conscience quelques minutes plus tard et décida enfin d'agir. D'un coup d'aiguille, il piqua les mains des hommes qui le retenaient puis les assoma d'un coup à la tempe. Chacuns des hommes s'écroulèrent les uns après les autres, tous assomés. Sindar s'effondra finalement par terre. Il avait mal partout mais il en avait peu conscience.

"Lek... Voulez vous bien me dire quel blessures j'ai maintenant, je me sens trop faible pour les constater par moi même..."

Seulement, Lek n'était pas en état de répondre. Ayant réalisé que Sindar n'avait pas subi quelconque dommages importants, les hommes de Battousai avait entraîner l'homme un peu plus loin et l'avait questionné avec une brutalité inhabituelle.

"J'aime seulement prendre mon temps." répondit celui-ci avec détachement.

Les autres n'en parurent pas si sûrs. Lek soupira, agacé par leur susceptibilité.

"De toute manière ça fait bien votre affaire qu'il soit en bon état. Vous pouvez en profiter au lieu de râler."

Sa remarque fut reçu avec un coup de coude au ventre, ce qui lui coupa le souffle.

"Ferme-là. Avoue plutôt que tu n'as rien à lui faire. Tu serais ressortit de là après t'être excusé de l'avoir battu pour sauver les apparences."

"Eh les gars. Je suis pas un agneau, et vous le savez. C'est assez vexant ce que vous me dites là."

"Ben puisqu'on est pas sûr, on va juste se défouler sur toi, et l'autre. Kiang-Sou devrait pas y voir un inconvénient, on aura qu'à dire qu'il t'est arrivé un petit "accident". Après tout ce serait pas bien étonnant avec l'assassin détaché et sa compétence à tuer tout le monde."

Lek entendit des rires, puis sentit évita un coup de poing qui l'aurait atteint au visage. Il entraperçu Sindar, mais ne pouvait rien faire pour le moment. Il évita encore pendant un moment, puis commença à contre-attaquer. Il vit que l'assassin d'Insoumis semblait avoir mis un terme à son martyr, mais qu'il semblait dans le vague.

Sindar recommençait à avoir mal à la tête. Quelque chose lui disait que sa fièvre percutante avait malheureusement repris. Il sentit que les hommes commençaient à se réveiller et le jeune homme se maudit intérieurement de ne pas les avoir tué. Il ignorait se qu'il avait. Il se sentait extrêmement fatigué et totalement perdu. Un peu comme si on l'avais drogué...Mais ce ne pouvait être ça. Deux paires de mains se saisirent de lui et l'adossèrent au mur. Sindar sentit à nouveaux la morsure du fouet lui déchirer le flanc. Il ne hurla pas. Ses idées lui échappaient totalement. Eldar... Mais ça n'avait aucun sens... Le jeune assassin rouvrit les yeux. De nouvelles aiguilles était apparu dans ses mains. Il les enfonça brutalement dans le ventre de ceux qui le maintenait, les transperçant de toute part.

*Qu'est-ce qui m'arrive? *

Des couteaux fusèrent de partout,transperçant, tuant, égorgeant tous les hommes présent dans sa cellules. D'autres furent projeté vers ceux qui aggressaient Lek. 5 furent tué et les autres blessés. Sindar tomba à genoux, la tête dans ses mains. Il tremblait de manière incontrôlable.

*C'est..*

Sindar ferma les yeux et soupira. Il se sentait plus lucide. L'étrange sensation de brouillard était disparu. Le jeune homme se releva, brisa le cadena de sa cellule puis s'avança lentement vers les hommes de Battousai. Un sourire amusé se dessina lentement sur ses lèvres pâles.

"Ouf...Ça va mieux... J'espère ne pas vous avoir trop effrayé..."

Le jeune homme avançait toujours vers les hommes.

"Mais je suis curieux... Une fois avoir fais ce que vous vouliez faire... Seriez-vous revenu m'achevé à la fin de la semaine? Je crois... que c'est ce que votre chef voudrait...non?"

Sindar sourit à nouveau.

"Ah oui et j'oubliais... êtes vous toujours aussi lâche pour vous en prendre toujours à plusieurs contre une seule personne?"

Les hommes qui étaient devant Sindar le regardèrent quelques instants avant de commencer à reculer, lentement, graduellement. Ils étaient effrayés, il fallait avouer que ce pouvait être compréhensible d'un certaine manière. Kiang-Sou s'était absenté, étrangement. La nouvelle de l'évasion de Sindar se répandit peu à peu, semant un peu de doutes et de discorde à travers le quartier général. L'assassin qui se promenait librement n'avait-il pas tuer la plupart des assassins et voyous qui s'étaient attaqués à lui? Cette rumeur avait fait naître la crainte à travers le clan, de là d'où venait la lâcheté de celui-ci à s'attaquerà Sindar ouvertement en face à face.

Un déclic se fit entendre tout près de l'assassin, et le canon d'un revolver se posa sur sa tempe.

"Je crois que ce serait déraisonnable de vous laisser aller plus loin."

Lek avait récupérer son arme dans le remue-ménage qu'avait causé le prisonnier. Il ne paraissait nullement effrayé, seulement calme, peut-être un peu trop.

"Je vous conseille de rentrer, si vous ne voulez pas me voir dans l'obligation de vous abattre, ce que je n'hésiterai pas à faire."

Sindar sourit, il ne bougeait pas mes déjà les hommes s,enfuirent, de peur que Lak ne provoque la colère du jeune captif.

"Mais il n'ont pas répondu à ma question..."[i]Fit il, innocement. La lueur moqueuse dans ses yeux brillait doucement.

Il n'avait pas le choix pour ce coup-ci, il parlait avec autant de calme que s'ils prenaient un verre. Le jeune homme hésitait, un simple fusil était trop facile à désarmé. Mais bon, il devait se résigner pour une fois à obéir à l,homme. Mais ça l,embêtait. Le jeune homme envoya un coup dans le ventre de Lek et le projeta durement contre un mur.

"Je crains que vous ne devriez trouvez des arguments plus percutant... Comme m'assomé..."

Le jeune homme adressa un clin d'oeil discret à l'homme devant lui.

"Je crois que les gestes et l'expression de ces hommes en disent plus qu'il n'en faut pour votre question." répondit Lek en se relevant. Il fit un sourire.

"Percutant? Hum... je ne sais pas si ce serait la chose la plus approprié à faire. Mais si c'est ce que vous voulez."

L'homme observa un temps Sindar avant de saisir le katana qu'il venait de ramasser au sol, probablement ayant été perdu par un des hommes du clan dans la cohu. Sans avertissement il le projeta en direction de l'assassin, visant sa tête. Seulement, c'était le manche de l'arme qui pointait la tête du jeune homme.

(Bon j'édite...)

Le sabre(étrange, je trouve ça un peu gros un katana...) heurta de plein fouet la mâchoire du jeune homme qui s'effondra par terre. Une légère marque violacé paraissait là où l'arme l'avait touché tandis que Sindar se frottait énergiquement du revers de la main, l'endroit meurtri. Le jeune assassin grimaça.

"Aïe... Ça fait mal... "