Soin des blessures, du coeur et de la mémoire?

Rei, Ijywun et Sindar étaient finalement parvenu à l'hôpital sans trop d'embûches malgré la petite intercade qui s'était produite à lors sorti de Battousai. À peine entrées dans l'hôpital, les regards s'étaient immédiatement posés sur eux. D'abord effrayés puis curieux et troublés. Rei devinait très bien ce que les gens pensaient en les voyant. Qu'ils faisaient parti des membres du clan qui a partie la fusillade. Mais en voyant à quel point ils étaient jeunes, et que le garçon qu'Ijywun tenait dans ses bras était mal en point, ils semblaient qu'ils refusaient à présent que les trois fassent réellement partie du même groupe. Un novice vint à leur rencontre, il semblait à la fois troublé et excité..

"Vous devez avoir été pris dans cette terrible tragédie! Ne vous inquièté pas, plusieurs personnes ont étés blessés et elles sont aussi en état de choc!"

Rei se retint de préciser que cette remarque ne leur remontait pas le moral et que c'était complètement stupide de dire de pareilles choses. Mais le novice qui devait être d'une trentaine d'années posa soudainement le regard sur Sindar. Son visage devint soudain rouge puis il ne dit plus rien et parti aller chercher un docteur.

À partir de là, tout se passa très vite. On allongea le jeune assassin sur une civière puis on l'amena dans une chambre où on constata la gravité de ses blessures. Compresses, masque respiratoire et plusieurs machines furent déplacés et branché au corps du garçon. Rei observa patiemment, mais ses traits étaient légèrement crispées et sa main serrait douloureusement les doigts d'Ijywun qu'elle avait trimballé d'un endroit à l,autre, suivant les interventions autant chirurgiques que médicamentause exécutées sur Sindar. Finalement, le calme vint dans la chambre ou le jeune homme s'était fait installé. On avait ôtés quelques machines, mais gardé le masque respiratoire car on craignait que le jeune garçon arrête de respirer par manque de force. Le docteur permis à Ijywun et Rei de rester auprès de lui jusqu'à son réveil.

"Il a perdu énormément de sang et j,ai bien cru que nous allions le perdre. J,ignore ce qui c,est passé et je ne chercherai pas à le savoir immédiatement, mais, sachez que dans un hôpital, tout se sais et rien n'est secret éternellement."

Le docteur avait la mine asez grave mais son regard pétillait derrière ses lunettes en demi-cercles. Il lança un regard à Sindar qui était toujours inconscien puis sourit doucement avec encouragement à Rei et Ijywun.

"Il devrait s,en sortir, il a l,air quand même assez robuste....Parcontre, je m'inquiète pour l,état de ses mains. Les blessures qu'il a aux poignets peut très bien paralyser ses mains pour toujours... Je compte donc sur vous pour l'aider à s,en servir le plus possible avant la cicatrisation définitive des plaies. Il est possible qu'il trouve ça très douloureux, mais c'est le prix pour retrouver sa motricité."

Le docteur se dirigea vers la porte, avant de se retourner.

"Il se réveillera dans quelques heures tout au plus, et ce dont je vous ai parlé à propos de ses mains....Ça en vaut de même pour sa jambe, il va falloir l'aider à marcher....Mais il a aussi quelque côtes de cassés et ça, personnes ne peux rien faire...Si il a le souffle court, ne poussé pas trop l'entraîneent.... Ah et une dernière chose, vous pouvez m'appeller Kowan"

Sur ce, il ferma tout à fait la porte et ses pas résonnèrent dans le couloirs, battant le rythme des machines auquel de nombreux patients étaient branchés...

(Ordi à marde... je viens de perdre mon post... ma faute...)

Un hôpital. Fantastique. C'était l'un des pires endroits où il aurait pu se retrouver. Disons que les souvenirs qu'Ijywun avait de ces endroits n'étaient pas des plus heureux. Plutôt douloureux, mentalement et physiquement. Mais il ne pouvait rien y faire à présent, il était là et il lui faudrait patienter avant de sortir. On s'affairait auprès de Sindar, considérant son état de santé, son pouls, sa tension et toutes ces statistiques que les scientifiques de la santé savaient si bien jauger. Ça aurait pu énervé quelqu'un de voir autant de monde autour d'un "proche". Pour l'assassin, c'était plus qu'il regardait, n'ayant seulement conscience que de deux choses: comment irait Sindar, et que Rei allait lui broyer les os des doigts si elle serrait plus fort. Il aurait très bien pu se défaire de cette emprise inconfortable, mais il jugeait que l'action serait mal perçue, et que ce n,était pas non plus le moment de faire quelque caprice et que la jeune femme à ses côtés de prenne une crise de nerfs. Non, ce n'était décidément pas nécessaire. Finalement, il commença à y avoir moins de gens dans la pièce, ceux-ci partant graduellement. Il finit par n'y avoir qu'un seul médecin face à eux qui leur expliqua l'état présent de Sindar, ainsi que ce qu'ils devraient faire pour qu'il se rétablisse au mieux. Ijywun avait la plus qu'étrange impression d'être un parent qui s'informait de l'état de son fils qui venait de frôler la mort. Et le fait que Rei se trouvait à côté de lui en lui serra la main d'angoisse n'arrangeait rien à cette vision quelque peu cocasse. À la fin de ses recommandations, le spécialiste finit par partir, quittant sur une petite présentation de son nom. À partir de ce moment, toute la tension qui avait été accumulée depuis la capture de Sindar tomba. L'albinos se sépara de Rei pour aller s'asseoir à côté du lit de Sindar. Pour être plus précis, il s'affala sur le sol. C'est maintenant que l'adolescent était éloigné de tout danger que l'assassin se rendait compte à quel point il était exténué. Et dans un hosto qui plus est. L'endroit idéal pour se rendre compte qu'on ne va pas bien. Le pire oui. Sindar n'avait pas exagéré lorsqu'il l'avait averti que c'était tout une tâche que de s'occuper de lui. Non, il n'exagérait pas du tout.

Quelques heures plus tard, Sindar finit par réouvrir les yeux. Il se sentait un peu mieux mais aussi très troublé de voir dans quel endroit il était à présent. Un hôpital, c'était environ le dernier endroit au monde où il se serait vu échouer. Le bruit des machines tapissé par un silence très embarrassé et des murmures sinistres, voilà ce qui caractérisait les hôpitaux d'après Sindar. Le jeune homme finit par soupirer avant de poser les yeux sur Ijywun complètement affalé sur son lit. Le jeune assassin esquissa un sourire à travers son masque respiratoire. Pauvre Ijywun. Il semblait tellement épuisé. Sindar décida qu'il était sans doute plus sage de ne pas le réveiller. Rei, aussi fatigué que l'assassin dormait sur la chaise près du lit du garçon. Celui-ci ressentant un léger sentiment de culpabilité. Après tout, s'il n'avait pas autant manqué de force, il ne les aurait pas autant inquièté. Le jeune homme finit par fixer le plafond blanc de l'hosto. Pourquoi fallait-il que tous les hôpitaux aillent leurs plafonds blancs? Sindar secoua la tête avant de tourner plutôt ses pensées vers ce qui s'était passé à son séjour de Battousai. Lek allait-il avoir des ennuuis? Qu'adviendrait-il de lui? Sindar sourit en pensant à la réaction d'Ijywun s'il lui faisait par de ses inquiètudes. En fait, Sindar était plus que sûr que l'assassin se foutait probablement autant de Lek que de sa première pair de chaussette reçu à son anniversaire de 4 ans. D'ailleurs, quand était la fête à Ijywun? S'en rappellait-il?

L'ennui le fait d'être allongé à ne rien faire c'est que les pensées ont nettement tendances à s'éparpillés. Et le problème était que les hôpitaux étaient le lieu idéal où on reste coucher à ne rien faire. Sindar soupira à nouveau. C'était ridicule de pensée à fêté quand on venait tout juste de passer à côté de la mort. Mais après tout. C'était son quotidien,non? Pourquoi trop s'en faire. Le jeune homme essaya de bouger les mains. Celles-ci étaient si douloureusement crispées. malgré les compresses appliqués sur ses poignets, qu'il ne put les déserrés sans se mettre à trembler violemment. Le garçon se mordit la lèvre. Comment pourrait-il réussir à se défendre correctement maintenant? Comment pourrait-il tenir ses poignards? Le jeune assassin se sentait un peu dépassé. Se battre faisait parti de toute sa vie. Que pouvait-il faire d'autre? Serait-il forcé d'abandonné Insoumis et de vivre une vie normale? Aller à l'école?! Sindar inspira pour se ramener au calme. Pourquoi s'inquiètait-il de devoir aller à l,école maintenant? Il réapprendrait à se battre même si ça devait être douloureux.

*Pourquoi est-ce que je ne suis pas plus prudent?*

Sindar parvint à ôter son masque respiratoire et à le poser sur la table à côté du lit. Il ne fallait pas trop s'en faire. S'il était encore capable de se débrouiller seul, il ne devait pas s'inquièter. Le garçon pris une vraie bouffé d'air avant de reposer les yeux sur Ijywun. Comment pouvait-il l'endurer, lui et tous ses problèmes, sans jamais perdre patience? Le jeune homme sourit malgré tout. Il était que trop conscient de la chance d,avoir un ami aussi précieux que l'assassin affalé près de lui.

Assis les jambes repliées à côté du lit de Sindar, dos à celui-ci, les bras étendus de chaque côté de son corps, paumes ouvertes, et le tête penchée sur le côté, Ijywun s'était laissé emporter dans un sommeil profond, chargé de souvenirs lointains et récents, mêlés dans un maelström apocalyptique. Ses paupières tremblaient légèrement sous l'influence du rêve, mais sinon, il bougeait très peu. La nuit tombait, et le silence régnait depuis maintenant quelques heures. Ijywun s'éveilla donc dans un silence et une obscurité totale. Il jeta quelques coups d'oeil par-ci par-là, se demandant d'abord où il se trouvait, puis se remémorant rapidement Sindar, leur infiltration à Battousai, son emmenée à l'hôpital. Se levant vivement, il regarda autour de lui pour s'assurer qu'il ne s'était rien passé pendant qu'il dormait. Le calme régnait et rien ne bougeait, si ce n'était un rideau sous l'influence du vent provenant de la fenêtre ouverte. Rei était toujours profondément endormie sur sa chaise, et il semblait qu'elle s'éveillerait avec un torticolis vu sa position. Finalement se yeux se posèrent à côté de lui, et il s'aperçut que Sindar était éveillé. Il ne portait plus son masque respiratoire, ce dernier ayant été déposé sur sa table de chevet, et le regardait avec son imperceptible sourire.

"Comment est-ce que tu te sens?" demanda-t-il simplement.

Il n'y avait pas grand chose à dire excepté que de prendre des nouvelles. L'albinos ne savait pas combien de temps il avait dormi, ni depuis combien de temps son ami était éveillé.

(Aucun commentaire sur le fait qu'Ijy ait prononcé une phrase complète!)

Sindar lui sourit. La seule chose qu'il regrettat à l'instant c'était le fait qu'il ne pouvait pas vraiment se lever à cause de ses blessures.Le jeune adolescent réfléchit à la question... Il n'avait pas une folle envie de dire simplement "très bien, et toi?". D'ailleurs ça aurait été mentir puisque, bien qu'il n'avait pas trop mal, il ne pouvait pas dire qu,il était près à retourner se battre à Battousai.

"Ça peut aller... Mais je t'avoue que je me sens un peu assomer par les médicaments..."

L,idée principal dans un hopital c'est que lorsqu'un patient a mal, on le bourre d'anti-douleur avec un mélange de pillule et d'injection à assomer un cheval. C'était d'ailleur l'une des raisons pourquoi Sindar ne se sentait pas vraiment près à se battre. En plus, il semblait que l'état de ses mains et de sa jambe n'allait pas faciliter les choses. Le jeune homme soupira.C'était embêtant... Il ne pouvait presque pas lui arriver pire, sinon la paralysie totale et devenir légume.

"J'aurais bien aimé pouvoir te dire à la place: ça va super quand est-ce qu'on sort? Et en suite aller massacrer un nombre de membre de Battousai...Mais la vie est mal faite... On peut pas tout avoir..."

Le garçon sourit. Il était peut-être fatigué et assomé par les médocs, il n'avait pas perdu son sens de l'humour pour autant.

"Ah et je te préviens... Profite pas du fait que je suis drogué...Je suis peut-être drogué mais pas complètement stupide pour ne pas savoir la différence entre un chapeau et du poulet, capich? Sinon c,est tout^^! Ne t'en fais pas trop, je vais guérir vite... Et sans anti-douleur..."

Sindar regarda Ijywun sur toute sa hauteur.

"Au fait, t'es déjà remis de tes blessures depuis que Lek t'as tiré dessus?"

Apparemment, il semblait que Sindar ne perdait jamais son sens de l'humour, peu importe la situation, l'endroit ou son état. Enfin, ça lui faisait garder le moral. À la mention de ses blessures, Ijywun se rendit compte qu'il ne s'en était pas vraiment soucier depuis qu'il avait quitté Insoumis. Il se souvenait que Rei l'avait un peu rapiécé, et Kandahar, quelques heures avant elle. À la pensée de ce dernier, l'assassin de demanda s'il devait questionner Sindar à son sujet. Il décida cependant de ne pas le faire. Après tout, mieux valait ne pas inquiéter le jeune homme immédiatement après son réveil. Pour revenir à ses propres blessures, il semblait que le projectile que le fusil de Lek lui avait envoyé dans le ventre ait épargné ses organes vitaux, provoquant tout de même de sérieux dommages. Ainsi, il semblait que l'albinos serait lui aussi contraint à un repos forcé. Il ne ouhaitait pas vérifié immédiatement l'état de ses blessures, ne voulant pas qu'un médecin passant par là lui saute dessus pour le traîner jusque dans une chambre au teint maladif et le foutre dans un lit. Et ce n'était pas très civilisé ou discret (c'est pas comme s'il tout le monde se faisait tirer régulièrement). En tout cas, extérieurement, cela semblait bien.

"Je m'en remets." répondit-il finalement.

Sindar ne quitterait pas l'hôpital de sitôt. Deux à trois semaines d'après ce qu'on lui avait dit. Et Ijywun doutait que le principal intéressé puisse fuir aussi facilement son rétablissement que lorsqu'il était en présence de Rei. Se décidant à bouger un peu, l'assassin se dirigea vers la porte. Il se doutait fort bien qu'il ne pourrait rester ici pendant ce long laps de temps, bien qu'il l'aurait peut-être fait. Mais Sindar courait très peu de risques dans ce lieu public. Et puis, on ne lui permettrait pas de rester. Il jeta un regard à Sindar avant de passer le cadre de porte. Il ramènerait pas Rei, même s'il savait que celle-ci lui en voudrait en découvrant qu'il était parti. Mais il se doutait que s'il la ramenait et qu'elle s'éveillait au QG, elle lui en voudrait tout autant de ne pas être resté. Enfin, il reviendrait pour s'informer à propos de l'état de santé du jeune homme. Trois semaines... l'albinos se demanda si ce serait long, étant donné qu'il serait en phase de récupération forcé lui-même.

[Je fais le new sujet^^]